Après deux mois consécutifs de hausse, les taux de crédit immobilier repartent à la baisse en juin. Si vous avez un projet immobilier, c’est le moment de contacter votre courtier en prêt immobilier à Vannes pour concrétiser votre rêve !

La hausse des taux en avril et mai a ralenti la reprise de l’activité du secteur immobilier

En effet, la période post-confinement a connu une hausse des taux de crédit immobilier en avril et mai qui a ralenti la reprise de l’activité et occasionné de nombreux refus de crédit pour des dossiers pourtant bons par ailleurs.

Les banques ont décidé de relever leur taux pour restaurer leurs marges dans une période où la concurrence était encore faible et ce, malgré les annonces de soutien de l’économie de l’État français et de la BCE qui a indiqué qu’elle maintiendrait des taux directeurs bas et a débloqué des enveloppes budgétaires pour les États membres afin de soutenir la reprise.

Ce choix conjugué au durcissement des conditions d’octroi de prêt de fin 2019, à la suite des recommandations du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) et à l’effet ciseaux lié au faible différentiel entre le taux de base bancaire et le taux de l’usure, a ralenti le redémarrage des transactions et a eu un effet contreproductif.

Une baisse mesurée mais réelle qui est un signal fort envoyé par les banques

La moyenne du taux de base bancaire pour les prêts remboursables sur 20 ans s’établissaient en mai à 1,50 %. En juin, celle-ci se situe autour de 1,40 %. On est cependant encore loin du record historique du dernier trimestre 2019 où la moyenne sur 20 ans était de 1,10 %. 

Cette baisse, certes modérée, a pour effet d’augmenter mécaniquement le différentiel entre le taux de base bancaire et le taux de l’usure et permettra ainsi à de nombreux dossiers qui aurait été refusés le mois dernier d’obtenir un accord en juin. 

Elle a donc un effet bénéfique sur les transactions immobilières et devrait, si elle se confirme dans les mois à venir, permettre un redémarrage du secteur.

L’impact des frais de dossiers et de l’assurance-crédit

Cette bonne nouvelle ne doit pas pour autant faire oublier que le taux de base bancaire n’est pas le taux annuel effectif global (TAEG). En effet, il convient d’ajouter au taux de base bancaire les frais de dossiers sous forme d’un taux réparti sur l’ensemble du prêt et le coût de l’assurance-crédit qui forment le TAEG, lequel correspond au véritable taux d’emprunt.

Il se trouve que les frais de dossiers peuvent avoir un impact considérable sur le coût du prêt car pouvant s’établir, selon les organismes bancaires, jusqu’à 1 % du montant emprunté.

De même, l’assurance-crédit proposée par les banques est généralement très onéreuse.

Il ne faut pas hésiter à faire jouer la concurrence et surtout à avoir recours à une assurance spécialisée qui offrira généralement un coût très inférieur à celle proposée par la banque.

C’est dans ce cadre que le recours à un courtier en crédit immobilier prend tout son intérêt. Cela permet d’optimiser le TAEG en faisant jouer la concurrence entre les banques et les assurances en ayant un seul interlocuteur.

Pour en savoir plus:
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